Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome second.djvu/218

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

maître n’aurait pas cru l’avoir calomnié ; la femme ne se serait pas imaginé que son mari fût innocent du meurtre dont on l’accusait : l’accusé lui-même aurait ignoré qu’il était injustement opprimé. A combien plus forte raison le juge l’aurait-il ignoré ! Comment deviner des choses cachées avec tant de soin ? Comment les débrouiller ? Que les magistrats bienfaisans, et qui, comme ils le doivent, ont des entrailles de père pour le peuple, apprennent par ce trait d’histoire de quelle manière ils doivent se conduire.