Page:Contes chinois publies par Abel-Remusat, 1827, tome second.djvu/121

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tent ; qu’ils ne croient pas échapper à sa justice.

Apprenons de la combien il est avantageux de pratiquer la vertu ; c’est ce qui rend une maison de jour en jour plus florissante.

Dans la suite du temps, Hi-eul alla chercher son épouse, la fille de Tchin. Le mariage se conclut, et fut très-heureux. Ils eurent plusieurs enfans, et virent une foule de petits-fils, dont plusieurs s’avancèrent par la voie des lettres et parvinrent aux premières charges. Ainsi cette famille fut illustrée.

Une restitution fait retrouver un fils perdu.
En vendant sa belle-sœur, un frère perd sa propre femme,
La conduite du ciel dans les choses d’ici-bas est vraiment admirable:
Il sait distinguer les bons d’avec les méchans; on ne lui en impose pas.