Souï houng, en voyant le sort de ces malheureuses, se sentit de plus en plus pénétrée de douleur. Hélas ! se dit-elle à elle-même, aujourd’hui que je suis tombée dans ce repaire de débauche, il faut renoncer à tout espoir de vengeance. De quel front oserai-je supporter la vie ?
Dès ce moment son parti est pris ; elle cherche le chemin de la mort, et repousse avec dédain les habitués de cette maison.
Mais une chose bien singulière, c’est que toutes les fois que Souï-houng songeait aux moyens de quitter la vie, il survenait toujours quelqu’un qui la tirait de peine et apaisait son désespoir.
Le patron du lieu consultant à ce sujet une de ces nymphes surannées : — « Puisque Souï-houng, lui dit-il, ne veut pas se prêter à nos coutumes, que sert