Ils partent, et, en moins d’un jour, arrivent à Han-yang.
Pofo avait pour épouse une femme acariâtre et de la plus basse jalousie. Comme il la craignait et tremblait d’éveiller ses soupçons, il plaça Souï-houng dans une maison qu’il avait louée loin de chez lui, et recommanda soigneusement à ses gens d’en garder le secret.
Or, parmi ces domestiques, il y en avait un d’un caractère faux et hypocrite, qui mettait tout son plaisir à épier les secrets et à semer la division. Il ne fut pas plus tôt instruit de cette circonstance, qu’il alla en informer la dame Pofo.
Celle-ci entre en fureur et veut dans le premier mouvement chercher querelle à son mari ; mais, réfléchissant qu’elle n’avait ni le temps, ni l’occasion de disputer avec lui, elle prit le parti de ne dire mot. Elle envoie chercher