nèrent pas la peine de s’informer davantage de lui : en quoi ils ne ressemblaient pas à tout le monde. Dans cet instant, Yi-thouan, qui était au fond de la cabane, aperçut Soung, et, quoiqu’elle n’osât pas se livrer à l’idée que ce pouvait être son mari, elle tressaillit cependant en pensant à lui, et dit qu’il avait sept ou huit dixièmes de ressemblance avec son défunt époux.
Dès que le seigneur Tsin fut sur le vaisseau, elle le vit s’approcher de la cabane en disant : « J’ai faim et je voudrais avoir un peu de riz ; s’il est froid, prenez un peu de thé chaud pour le mêler avec, cela suffira. » Ces paroles confirmèrent encore plus les conjectures de Yi-thouan. Le seigneur Tsin dit ensuite en grondant ses domestiques : « Garçons, vous mangez mon riz, vous portez mes habillemens et vous faites les paresseux. Allons, allons, tournez