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tion, et visita, au nom de l’empereur, Hoai-gan et Yang-tcheou ; jamais le préfet d’un district ne fut entouré, à son installation, d’une estime plus générale et mieux méritée.

On était alors au quinzième jour de la septième lune, et l’époque des exécutions n’était pas encore arrivée.

Tchou-youan alla d’abord visiter Hoaï-gan. Alors il ordonna au préfet et au sous-préfet de prendre des renseignemens sur Tchou-tsaï et sur Pe-lian. Il apprit que l’enfant existait en effet ; qu’il avait déjà atteint sa huitième année, et qu’il joignait aux grâces de la figure les plus heureuses dispositions.

Ceux-ci obéirent aux ordres du censeur impérial, et firent tous leurs efforts pour se rendre dignes de sa confiance. Le jour même, ils baignèrent l’enfant dans une eau parfumée, le vêtirent de