goutte de leur sang pour l’offrir en sacrifice à vos parens. Quand ils s’en iraient au ciel, je ne crains point qu’ils ne m’échappent. »
« Seigneur, lui dit Souï-houng, si vous réalisez vos généreuses promesses, votre servante pourra mourir sans regrets. »
Tchou-youan ordonna à un domestique d’aller chez lui et de conduire tous les gens de sa maison à Young-tcheou où il les prendrait avec lui en se rendant à sa destination. Pendant ce temps-là, il attendait sa nomination légalisée par le bureau des cérémonies.
Son diplôme arriva bientôt ; il prit congé de la cour et partit de la capitale. De là il se rendit au port de Liu-tsing pour louer un bateau. Il s’y trouvait en tous temps un grand nombre de barques qui avaient été porter à Peking les grains envoyés en tribut.