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La seconde place est à gauche de la première, la troisième à droite. On ne les accepte pas non plus sans quelques courbettes et protestations. Enfin, l’amphitryon se met à la dernière, la plus rapprochée de la porte. On s’assied, tout autour de la table laquée en rouge ou en noir, sur des tabourets carrés que recouvre un petit coussin : le tout assez dur, mais les Chinois n’ont pas sur le confortable les mêmes idées que nous.

Devant chaque personne se trouvent une ou deux assiettes de cinq à six centimètres de diamètre, une tasse de la dimension de celles où l’on prend le café en Orient, une paire de bâtonnets d’ivoire ou d’ébène, et quelques petits carrés de papier gris, destinés à remplacer les serviettes ; on les jette par terre après s’en être servi.

On change rarement les assiettes ; le plus simple pour un Européen, lorsqu’elles sont trop pleines, c’est d’envoyer le contenu rejoindre les morceaux de papier sous la table.

Le premier service se compose de hors-d’œuvre ou entrées, poissons secs, gelées, jeunes pousses de bambou, petits morceaux de viande