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ment d’un brancard qui repose sur l’essieu et sur lequel est placée une plate-forme recouverte d’un petit abri ; celui-ci, dans les voitures particulières, est souvent très-coquettement garni de coussins et de rideaux de soie.

Les grands mandarins ont le privilège de pouvoir placer les roues en arrière de la caisse, à une distance qui varie d’après leur dignité. Le maximum du confortable pour le voyageur est alors de s’asseoir dans l’espace intermédiaire, entre les roues et la sellette qui supporte l’extrémité du brancard sur le dos du cheval ; les brancards arrivent à former ressort, et l’on n’est pas trop cahoté. Autrement, on est très-secoué dans ces véhicules, et il faut beaucoup de temps pour prendre l’habitude de s’y tenir.

À Pékin, on trouve des voitures à louer, soit à l’heure, soit à la course, absolument comme des fiacres à Paris ; il est même probable que cet usage a existé là longtemps avant de se répandre chez nous.

Dans toutes ces voitures, lorsque le cocher ne marche pas à côté du cheval, il s’assied sur le brancard de gauche, comme dans l’ancien corricolo napolitain.