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hiver, et dans le Nord, étendues sur le fourneau en briques ; c’est une espèce de poêle russe, sous lequel on entretient du dehors un feu doux, à l’aide de mottes de charbon en poudre pétri avec de la terre et brûlant lentement.

L’hôtel, en principe, est un restaurant ; mais s’il y a bien peu de ressources dans le garde-manger, les voyageurs ont les fourneaux à leur disposition pour y faire cuire ce qu’ils apportent ; quelquefois, pourtant, on peut tomber sur un hôtelier qui offre un menu acceptable. Quant aux chevaux, ils y trouvent, eux, le vivre et le couvert.

Les restaurants proprement dits sont encore plus nombreux que les hôtels ; un chapitre spécial leur sera consacré.

Les Chinois voyageant avec tant de facilité, on comprend que les moyens de transport ne manquent, pas chez eux. Ils diffèrent du nord au midi de ce vaste empire. La région méridionale est sillonnée de fleuves et de canaux ; aussi les transports s’y font-ils presque toujours par eau. Dans le Nord, les fleuves sont beaucoup moins nombreux. Les grandes jonques dans lesquelles voyagent les hauts mandarins sont de vraies maisons flottantes. Elles ont jusqu’à