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au contraire, dans les pays les plus civilisés, comme l’Angleterre et quelques parties de l’Allemagne et de la France, le voyageur, même inconnu, se trouvera tout aussi bien à l’hôtel que chez lui, il lui sera même possible d’y satisfaire toutes ses fantaisies ; aux États-Unis, il en fera son séjour habituel.

En Chine, il faut qu’une ville soit bien petite et bien éloignée de toute voie de communication pour n’avoir pas d’hôtels. Ils sont naturellement distribués et organisés sur le plan des maisons du pays. Dans les plus considérables, les appartements d’importance ont chacun leur petite cour, dont ils occupent tout un côté. Dans les plus modestes, les chambres donnent sur une grande cour centrale destinée aux équipages.

Le mobilier des chambres de premier ordre se compose de tables, avec chaises ou fauteuils ; le voyageur apporte toujours son lit. Le coucher des Chinois est d’ailleurs réduit à sa plus simple expression ; les plus grands sybarites parmi eux se contentent, en route, d’une couverture ouatée de coton, ou même de nattes qui dans le Midi sont étalées sur des planches, en été comme en