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quinze ans ou au-dessus, les autres sont toutes petites ; il y en a dans tous les coins.

Au-dessus du second étage de terrasses, il en existe encore un troisième, auquel on parvient également par des escaliers, mais les pavillons qui s’y trouvent sont moins beaux ; il y a cependant quelques kiosques élégants, d’où l’on jouit surtout d’une vue magnifique sur l’ensemble de l’édifice.

Dans un temple qui n’est pas très-éloigné de Kiè-tai-tse, et que l’on nomme Ho-long-t’an, c’est-à-dire temple du Dragon noir, il y a un moins grand nombre de pavillons, mais de belles eaux dans de vastes réservoirs, d’où elles coulent de terrasse en terrasse, en formant des bassins entourés de balustrades et ombragés de saules pleureurs ; au bord se trouvent les chambres d’hôtes, de sorte que l’on peut, en été, prendre un bain en sortant de chez soi. Ce temple, ou plutôt le Dragon noir en l’honneur duquel il est érigé, a la spécialité d’attirer la pluie. Quand la sécheresse est trop grande, l’empereur s’y rend en personne, ou bien il y envoie un représentant, choisi parmi les personnages les plus considérables. De mémoire