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rante centimètres, et que l’on fait résonner à l’aide d’un bâton court ; on frappe aussi avec une espèce de baguette de tambour sur un grelot de bois creux. Les bonzes mangent en silence et sans distraction ; on croirait assister à un dîner de jeunes séminaristes. Leur nourriture se compose de riz et de pâtes analogues au macaroni.

Ensuivant la terrasse, on arrive à ce qui représenterait, dans nos anciens couvents, le palais abbatial, c’est-à-dire la demeure du chef des bonzes, auquel nous donnerons le titre d’abbé.

C’est une charmante maison chinoise : elle occupe le fond d’une jolie petite cour carrée. Les deux ailes qui forment les côtés de droite et de gauche de cette petite cour, sont habitées par les bonzes qui viennent au second et au troisième rang dans la hiérarchie. Le plan est celui de toutes les maisons chinoises, avec cette différence que chez les particuliers laïques les ailes sont habitées par les femmes ou par les domestiques.

La petite cour de l’abbatial est fort coquette, mais n’a pas la moindre vue sur l’extérieur. Les