Page:Contenson - Chine et Extrême-Orient.djvu/64

Cette page n’a pas encore été corrigée

toit sur une estrade de pierre formant perron. L’intérieur renferme trois grandes idoles de cinq ou six mètres de haut, presque entièrement dorées et appliquées contre une espèce d’auréole également dorée. Les Chinois donnent à leurs bouddhas les formes et les attitudes les plus variées ; mais ils sont le plus ordinairement accroupis, les mains jointes l’une sur l’autre au-dessus des genoux, la paume tournée en l’air, de manière à former cuvette, les deux pouces séparés des autres doigts et se touchant.

Quelquefois, une pierre précieuse ou un simple morceau de verre de couleur se trouve incrusté dans le front. Quelques-unes de ces statues sont aussi ornées d’une écharpe de soie jaune ou verte passée en sautoir.

Derrière ce premier pavillon, de larges escaliers en marbre, avec des rampes sculptées, conduisent à une seconde terrasse de trois cents pas de long, fermée par une balustrade en pierre découpée à jour.

Cette terrasse est dallée, sauf sur de petits carrés ménagés pour laisser passer les énormes troncs de pins centenaires aux branches capricieusement contournées.