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Tao, qui porte les cheveux en chignon autour d’un peigne, au lieu d’avoir la tête rasée comme les prêtres bouddhistes, qui sont tous entièrement tondus.

Ta-houi-tchang est construit sur un plan que reproduisent d’une manière assez uniforme les nombreuses pagodes de moyenne grandeur qui existent dans la campagne. Un mur percé de trois ouvertures sépare du chemin une première cour ; la porte de gauche est condamnée, celle de droite reste ouverte au public ; celle du milieu n’est qu’un large porche, sous lequel sont placées cinq ou six idoles dont les dimensions varient de un à deux mètres, selon l’importance du temple. Dans cette cour carrée se trouvent, à droite, le logement du bonze, à gauche, les chambres disponibles. Au fond est une chapelle remplie de statues, avec des tables, des vases et des brûle-parfums. C’est là qu’on apporte les offrandes de fruits, de pain, de sapèques, et les bâtonnets d’encens que l’on fait brûler.

Derrière ce bâtiment s’étend une autre cour, autour de laquelle règnent encore une foule de petites chapelles également pleines d’idoles ; au fond s’élève le sanctuaire le plus richement