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tchou est distribuée de manière à recevoir cinq ou six personnes, en ne comptant que les chambres disponibles, sans qu’il soit besoin de déranger aucune divinité. Celle où j’étais installé était en même temps habitée par une famille de Pékin, où se trouvait une fillette fort gentille avec sa mine éveillée, ses yeux de souris, sa tunique bleue, ses petits pantalons verts et ses mèches de cheveux noués sur le côté avec une fleur.

Elle venait souvent me regarder écrire ; ses parents et elle paraissaient fort édifiés d’apprendre que ces caractères, qui faisaient leur étonnement, étaient destinés à ma famille ; la vénération pour les parents est le sentiment le plus profond chez les Chinois, et même le principe fondamental de leur société.

Un de mes hommes m’ayant assuré qu’il avait des intelligences parmi les bonzes de Kiè-tai-tse et se chargeait de me faire recevoir par eux, je me remis en campagne pour une nouvelle tentative de ce côté.

Je dus coucher en route dans une petite pagode de second ordre appelée Ta-houi-tchang. Elle était gardée par un bonze de la secte de