Page:Contenson - Chine et Extrême-Orient.djvu/294

Cette page n’a pas encore été corrigée

là, eu présence de tout le monde, protestez-leur que vous êtes disposé à ne rien faire dont la honte puisse rejaillir sur eux ; après cela, allez à l’ennemi.

« Avant que la campagne soit commencée, soyez comme une jeune fille qui ne sort pas de la maison ; elle s’occupe des affaires du ménage, elle a soin de tout préparer, elle voit tout, elle entend tout, elle fait tout, elle ne se mêle d’aucune affaire en apparence. La campagne une fois commencée, vous devez avoir la promptitude d’un lièvre qui, se trouvant poursuivi par des chasseurs, tâcherait par mille détours de trouver enfin son gîte, pour s’y réfugier en sûreté. » (Ibid., art. XI, p. 133-145.)

PRÉCIS DE LA MANIÈRE DE COMBATTRE PAR LE FEU.

« Les différentes manières de combattre par le feu, telles que je viens de les indiquer, dit Sun-tse, sont ordinairement suivies d’une pleine victoire, dont il faut que vous sachiez recueillir les fruits. Le plus consi-


    portait, à la tête des officiers généraux : 1° en commençant la campagne ; 2° lorsqu’il commençait le siège de quelque place ; 3° à la veille d’une bataille, et enfin toutes les fois qu’il y avait apparence de quelque grande action. Là, après les prosternations et les autres cérémonies, il avertissait ou donnait avis de ce qui était sur le point d’arriver. Il protestait à haute voix que, dans toute sa conduite, il ne ferait rien de contraire à l’honneur, à la gloire et à l’intérêt de l’État, et qu’il n’oublierait rien pour se montrer digne descendant de ceux dont il tenait la vie. Chaque chef de corps en faisait de même à la tête de ceux qu’il commandait dans son propre quartier. C’est peut-être à cette cérémonie que les Chinois ont donné le nom de serment militaire.