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marche. Dans les endroits où la poussière est basse et épaisse, sont les gens de pied ; dans les endroits où elle est moins épaisse et plus élevée, sont la cavalerie et les chars. Si l’on vous avertit que les ennemis sont dispersés et ne marchent que par pelotons, c’est une marque qu’ils ont eu à traverser quelque bois, qu’ils ont fait des battues et qu’ils sont fatigués ; ils cherchent alors à se rassembler. Si vous apprenez qu’on aperçoit dans les campagnes des gens de pied et des gens à cheval aller et venir, dispersés çà et là par petites bandes, ne doutez pas que les ennemis ne soient campés… »

« Si vos troupes paraissent pauvres et qu’elles manquent quelquefois d’un certain petit nécessaire, outre la solde ordinaire, faites-leur distribuer quelque somme d’argent, mais gardez-vous bien d’être trop libéral, l’abondance d’argent est souvent plus funeste qu’elle n’est avantageuse, et plus préjudiciable qu’utile ; par l’abus qu’on en fait, elle est la source de la corruption des cœurs et la mère de tous les vices… » (Ibid., art. IX, p. 109-118.)

DE LA CONNAISSANCE DU TERRAIN.

« Un bon général doit connaître tous les lieux qui sont ou qui peuvent être le théâtre de la guerre aussi distinctement qu’il connaît tous les coins et les recoins des cours et jardins de sa propre maison… »

« Avec une connaissance exacte du terrain, un géné-