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été ses ennemis ; on les interroge, on les met à la question, pour savoir d’eux si, par leurs mauvaises manières, ils n’ont pas porté cet homme à une action si détestable. » (Ibid., p. 37.)

« Les Chinois et les Mandchoux, qui sont aujourd’hui dans la Chine, sont peut-être de toutes les nations du monde celles qui, en apparence, ont le plus d’aversion pour le jeu. Un joueur, un homme capable de tous les crimes, et un malfaiteur avéré, sont ici des termes presque synonymes. On ne laisse pas cependant que de jouer, et de jouer même avec fureur. On a fait, en différents temps, des ordonnances très-sévères contre le jeu. Les empereurs de cette dynastie (par une politique semblable à celle d’un de nos rois qui, pour arrêter le cours du luxe qui se répandait en France, permit aux courtisanes seulement ce qu’il défendait aux personnes d’honneur), en défendant rigoureusement le jeu dans toute l’étendue de l’empire, l’ont permis aux porteurs de chaise seulement, gens sans aveu, qui sont dans un mépris général ; mais cette politique n’a pas eu tout le succès qu’on s’en était promis. L’empereur régnant n’a excepté personne de la loi commune. » {Ibid., p. 41.)

Outre les ouvrages classiques, le P. Amiot a encore traduit un autre traité, sur lequel il s’exprime en ces