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les autres, avec tout le soin qu’y pourrait mettre un ouvrier consommé, les poussant avec leur front ou les tournant avec leur trompe jusqu’à ce qu’elles soient placées bien régulièrement. Ce qu’il y a de plus intéressant à voir, ce sont les vieux éléphants qui dressent les jeunes, les initient aux mystères de l’échafaudage du bois et leur apprennent à enlever adroitement les morceaux inutiles.

Le lendemain de notre excursion aux grottes, le radjah, en bon propriétaire, nous envoya visiter sa plantation de café. Il en est fier, ajuste titre, et pourra en tirer, lorsqu’elle aura pris l’extension qu’il compte lui donner, un revenu très-considérable. Elle est située dans des terrains en pente, relativement plus secs. Nous y allâmes encore à dos d’éléphant, à travers les rizières qui couvrent la plaine.

À notre retour, la politesse exigeait une visite à notre hôte. Le seul sentiment des convenances nous inspirait, sans aucun mélange de curiosité ; car nous savions que nul n’a le droit de pénétrer dans le palais, et, quelque envie que nous en eussions, nous ne pouvions espérer d’en voir l’intérieur. Le radjah nous reçut dans une