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conservent toujours un plus grand respect envers celui de Quouida.

Nous avions donc deux jours pour visiter Penang. Les splendides paysages qui l’environnent, la chute d’eau, les jolis bains de l’hôtel d’Alexandra, sont connus des touristes anglais, car les paquebots de la Compagnie péninsulaire s’arrêtent à Penang ; mais tout cela est à peu près ignoré des voyageurs français. Les messageries maritimes que nous prenons de préférence et qui, grâce à la supériorité de leur service, accaparent même un grand nombre de passagers anglais, ne s’arrêtent point à Penang.

Toute l’île est sillonnée de belles routes ; à la vue de ces jolies maisons, de ces jardins si coquets, on admire une fois de plus le génie colonisateur des Anglais, leur art à transformer une contrée et à lui donner en peu de temps, par l’introduction des mœurs de la mère patrie, une physionomie tout anglaise. L’air national est rendu plus frappant encore par la rencontre de ces nombreux colons, avec leurs femmes et leurs enfants qui se réunissent, se fréquentent et savent s’amuser entre eux comme en Angle-