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bres du cercle, des chambres plus spacieuses et plus confortables que celles de l’hôtel.

À Hong-kong, on n’a plus une végétation tropicale, et quelquefois la température descend en hiver jusqu’à douze degrés au-dessous de zéro. Les appartements possèdent, en prévision de cet événement, de splendides cheminées. Les lits cependant sont disposés en vue de la chaleur ; on couche sur un matelas de crin qui a deux pouces d’épaisseur, étendu sur un treillage de rotin analogue à celui des chaises de canne. Ce système doit être imposé par le climat, puisqu’il est généralement adopté ; mais, malgré toute la justesse de ce raisonnement, le dormeur se lève chaque matin assez rompu. Les Chinois reposent simplement sur des nattes qui sont plus dures encore.

Dès mon arrivée en Chine, je trouvai les Chinois fort amusants. Ils ressemblent de tout point aux portraits qu’ils nous tracent d’eux-mêmes sur leurs éventails et leurs écrans, et que nous regardons comme des caricatures. — Le mode de transport le plus usité à Hong-kong, et en général par toute la Chine, est la chaise à porteurs. Les Chinois qui y sont attelés peuvent