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Nos porteurs ne vont pas vite, et si je ne peux tenir dans mon équipage, il me sera du moins possible de faire une partie de la route à pied sans être trop en retard.

Mes compagnons de voyage s’installent tant bien que mal dans les leurs, et Kataoka parvient à se pelotonner dans sa boîte de façon à s’y trouver parfaitement à l’aise. Il a même de la place de reste, et me fait de profonds saluts quand je passe auprès de lui.

À une montée, las de tirer la jambe, j’essaye enfin de m’introduire dans ma norimon. Au bout de quelques instants, le tassement se fait, et j’y puis demeurer sans trop de fatigue.

Grâce à Kataoka, de nouveaux porteurs sont prêts, et nous attendent à chaque relais, c’est-à-dire tous les dix ou douze kilomètres.

Nous arrivons ainsi à Iokata, où l’on doit faire halte pour déjeuner. Élégant hôtel, jolies ferrures ciselées reliant les poutrelles de l’établissement ; gracieuses moussemés [1], grands honneurs rendus à Kataoka, qui est, paraît-il, le rejeton d’une famille distinguée du pays.

  1. Demoiselles.