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velle Amérique. Osaka est du reste une ville relativement moderne, qui a été construite tout d’une pièce, sous le règne du grand Taï-ko-sama, le fondateur de la dynastie des Taïcouns ou Siogouns.

Quand on a admiré le château, qu’on est monté dans une tour à sept étages, construite dans le goût chinois et la plus haute de tout l’empire, lorsque enfin on a visité quelques temples, Osaka n’a plus de mystères pour le touriste.

En allant voir un négociant français, M. Real des Perrières, à qui j’avais été recommandé, je trouvai chez lui un ingénieur, M. Mouchez, notre compatriote, employé par le gouvernement japonais à l’exploitation d’une mine d’or et d’argent, à Ikouno, dans les montagnes de l’intérieur. Ces messieurs devaient partir le lendemain pour cet établissement ; ils me proposèrent de les accompagner, et je n’eus garde de refuser cette occasion unique qui m’était offerte de pénétrer au cœur du Japon ; nous revînmes donc par mer à Kobé. Il n’y a que cent dix kilomètres de cette ville aux mines. Nous devions les parcourir en trois jours.