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laine, piqués de façon à former des boudins longitudinaux de deux ou trois centimètres de large, qu’on remplit d’une graine très-légère, analogue à celle du sorgho. Le tassement complet ne se produit jamais dans ce rembourrage ; et toutes les aspérités que peuvent offrir la selle ou le corps du cheval viennent s’y loger. Ce tapis est parfait, il y aurait profit à l’emprunter aux Chinois.

Les sangles sont mauvaises, en fil ou en poil de chameau. Il y en a deux, l’une ajustée comme les nôtres, au passage ordinaire des sangles, la seconde prenant en arrière du ventre pour suppléer à la croupière ; mais un grand nombre de chevaux portent dans cette région des traces de blessures, ce qui semble devoir condamner cet usage.