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de ces quatre fers. Leurs autres outils, le marteau, la lime, sont semblables aux nôtres. Pour chasser les vieux clous, l’instrument dont ils font usage est coudé, au lieu d’être droit comme le nôtre.

Les chevaux mongols ont généralement le pied très-sûr, mais dans les mauvais chemins les ambleurs tombent assez fréquemment si le cavalier n’est pas fait à cette allure.

La selle mongole et la selle chinoise se ressemblent ; seulement la première est plus élevée sur le devant, et elle a un pommeau vertical dans le genre de celui de la selle arabe. Elle se compose de deux arçons en bois de quarante centimètres de long sur dix de large, réunis par une arcade de garrot et un troussequin se soudant l’un à l’autre : cela forme un siège tout en bois, offrant une grande liberté pour l’échiné, de sorte que le cavalier est très-élevé sur le cheval. Le bois est recouvert d’un petit coussin. En voyage, les Chinois placent sur leur selle un immense sac renfermant leurs couvertures et effets de toute sorte, qui les élève encore de vingt-cinq centimètres. Ainsi juchés, ils ne se trouvent plus à cheval, mais assis sur une