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très-supérieurs aux chevaux. Le principal centre de production pour les premiers est la province de Shantung ; là ils valent environ 600 à 700 fr. On commence à y recruter les animaux nécessaires au service de la remonte dans notre colonie de Cochinchine.

En Chine même, il n’existe pas de pâturages : aussi, en dehors de la Mongolie, où ils paissent l’herbe des prairies, les chevaux ne mangent-ils que de la paille de riz ou de sorgho hachée et mélangée avec de la graine de millet, du blé noir et une sorte de vesce, ou encore avec du son qui, par suite de l’imperfection des instruments de blutage, se trouve être très-riche en farine. Dans le nord de la Chine, on donne aussi aux chevaux une avoine assez semblable à la nôtre, mais dont le grain se décortique plus facilement. En Mongolie, ils n’ont que l’herbe de la prairie ; encore sont-ils forcés, dans la mauvaise saison, de l’aller chercher sous la neige, assez rare à la vérité, malgré les froids rigoureux qui règnent dans ces immenses steppes. Aussi, la mortalité est énorme, chaque hiver, dans ces grands troupeaux.

Sur la terre des herbes, en Mongolie, les