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chevaux ; ils sont ainsi constamment exposés aux intempéries de l’air, et cela par les plus grands froids, qui atteignent parfois vingt-cinq degrés centigrades au-dessous de zéro. Jamais un animal qui vient de faire une course n’est attaché immédiatement à la mangeoire, n’eût-il marché qu’au pas ; il est toujours promené doucement en main pendant au moins un quart d’heure. Partout on trouve des enfants pour remplir cet office, qui leur rapporte 4 ou 5 sapèques.

Chez leur maître, et dans la journée, les chevaux, sont d’ordinaire attachés dans une cour, à un poteau. Durant les nuits d’hiver on les rentre sous un hangar, mais le plus tard possible, et dès le point du jour, on les remet en plein air. Ils sont promenés chaque matin au pas par le licol, pendant trois quarts d’heure ou une heure, et autant le soir, s’ils ne sont pas sortis dans la journée ; le bon marché de la main-d’œuvre et la douceur des animaux rendent cet usage possible : un enfant peut en tenir trois ou quatre. Cette promenade au pas, par le licol, semble être un des principes essentiels de l’hygiène des chevaux mongols : si vous êtes en route et que vous veniez à vous