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d’intérêt et d’entrain, surtout à Shang-haï et dans les établissements du nord de la Chine, dont le climat est plus favorable aux exercices du sport. Les chevaux sont généralement montés par des jockeys chinois fort habiles, et qui ont toutes les qualités et les défauts de leurs confrères d’Occident. On leur fait endosser pour la circonstance les bottes à revers, la casaque et la toque professionnelles, aux couleurs de leur maître. Rien n’est plus curieux que de les voir courir, accrochés comme des singes, à leurs petits chevaux, leur longue tresse de cheveux se déroulant malgré toutes les précautions et flottant horizontalement derrière leur tête par suite de la vitesse de la course.

Il se fait à cette occasion de fort gros paris, auxquels les Chinois ne sont pas les derniers à s’intéresser. On invite toujours l’autorité locale, et le Tao-tai ou le Tche-fou ne manque point de s’y rendre avec un certain apparat.

Les chevaux, en Mongolie, sont élevés par troupeaux nombreux, paissant à l’aventure dans les immenses steppes de la terre des herbes. Chaque soir, on les rentre dans une enceinte circulaire, formée d’un petit mur et voisine des