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cheval et d’accompagner son mari partout. Ils aimaient à nous suivre dans nos chasses au lièvre. Nous étions sûrs d’en trouver, au rendez-vous indiqué la veille, tout un petit peloton en robes jaunes, montés sur leurs poneys et attendant nos lévriers.

Nos chevaux, nourris avec plus de grain et entraînés à aller au galop, laissaient ordinairement les leurs en arrière. À moins de circonstances exceptionnelles, les Mongols ne vont que le pas ou l’amble ; leurs chevaux, trapus et mastocs, au poil hérissé, se prêteraient mal aux fantasias qu’exécutent les cavaliers des pays de soleil et de sable. Rien de brillant non plus sur les cavaliers et les montures.