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son costume, révélaient une éducation physique et intellectuelle très-supérieure à celle de ces derniers.

Il est interdit aux habitants de ces steppes de cultiver les terres ; ils sont uniquement pasteurs, vivent de la vente de leurs chevaux, de leurs chameaux et de la conduite des caravanes. Ils n’ont certainement pas les aptitudes des Chinois pour le négoce, mais ils sont plus francs, plus braves, moins méfiants ; ils paraissent capables d’égaler, sinon de surpasser les Chinois sur tous les points, excepté la ruse et la finesse, si la civilisation venait à les entraîner dans son courant ; mais, en Europe même, nous ne voyons pas non plus les peuples d’un tel caractère tenir la première place.

Notre Mongol nous montra l’enceinte en pierres sèches où, par peur des loups, on rentre le bétail pendant la nuit, sous la garde d’énormes chiens.

Les Mongols montent beaucoup à cheval. Parmi leurs cérémonies du mariage, ils en ont une qui consiste à faire franchir à la fiancée une selle placée par terre, pour signifier qu’elle doit être capable de monter, elle aussi, à