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saison, sur une pente exposée au nord en été, au sud en hiver.

Depuis quelques années, la population chinoise du Pe-tchi-li déborde en Mongolie : il y a trois causes de ce fait. D’abord l’accroissement du nombre des habitants ; en second lieu, l’émigration venant des provinces ruinées par le changement de lit du fleuve Jaune. On sait que ce cours d’eau a rompu, il y a vingt-cinq ans, les digues au milieu desquelles il était conduit depuis Kai-fong-fou jusqu’à la Mer de Chine, et qu’ayant changé de lit, il suit maintenant, à partir de ce point, une direction plus septentrionale pour aller se jeter dans le golfe du Pe-tchi-li.

Le Shang-tung, où il apportait l’eau nécessaire aux irrigations, a été ruiné ; et son nouveau lit n’étant pas encore tracé, il ne forme à cette heure, dans les nouvelles provinces qu’il traverse et fertilise pour l’avenir, qu’une vaste inondation. Des villages entiers ont été détruits, et les habitants doivent chercher de nouveaux foyers.

Enfin, il faut ajouter à ces causes l’existence de bandes de rebelles pillards (résultat ordinaire