Page:Contenson - Chine et Extrême-Orient.djvu/175

Cette page n’a pas encore été corrigée

aussi, celui du Pétang, fort bien empaillé par le P. David lui-même, excite-t-il une vive curiosité. Les mandarins les plus considérables viennent visiter cette collection ; ils y envoient même quelquefois leurs femmes et leurs enfants, ce qui est la marque d’une grande confiance.

La courtoisie avec laquelle les Pères leur en font les honneurs ne peut que prévenir favorablement les hauts dignitaires chinois à l’égard de l’Œuvre ; la science établit ainsi de bons rapports entre les missionnaires et les autorités locales. C’est là sans doute un très-habile moyen de propagande.

Autrefois, les PP. Lazaristes avaient, avec les missions de Mongolie, le vicariat apostolique du Pe-tchi-li septentrional. Depuis longtemps déjà, le Pe-tchi-li méridional est confié aux Jésuites, dont le principal établissement dans cette province se trouve à Chien-chien.

Mais, comme je l’ai dit, ce double fardeau paraissait au P. Étienne beaucoup trop lourd. Or, vers 1850, se fondait à Bruxelles l’Ordre des missions étrangères belges, dont les statuts rappellent beaucoup ceux des Missions étran-