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ployés à fabriquer ce qui se consomme dans l’intérieur du palais, dont les vastes magasins sont approvisionnés par les tributs de tout l’extrême Orient, la Chine, Siam, le Thibet et la Corée.

Les bannières tartares occupent, en outre, comme il a été dit plus haut, dix provinces, parmi lesquelles se trouvent toutes celles des côtes. Elles y sont réparties en dix-huit garnisons, sans compter quatre camps en dehors de la frontière de l’ouest.

Ces troupes sont placées dans chaque province sous les ordres d’un grand dignitaire portant le nom de général tartare, qui a la préséance sur le vice-roi ou gouverneur général lui-même, quoique son autorité ne s’étende en réalité que sur sa petite troupe des bannières.

Les troupes de l’étendard vert, ou lou-yings, forment la milice qui, dans toute l’étendue de la Chine, est mise à la disposition des mandarins pour la police, la poste, etc. Ces soldats, mal payés, ont presque tous une autre profession et n’endossent que le moins possible leur casaque. D’après l’almanach général de l’empire, l’effectif des troupes de l’étendard vert serait de six cent cinquante mille hommes ; ces soldats sont