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hommes des bannières, mais je suis porté à croire que toutes ces divisions n’existent que sur le papier. Pour ma part, je n’ai réussi à en découvrir que quatre ou cinq :

  1. La garde personnelle de l’Empereur, composée d’environ quatre cents hommes ;
  2. La garde intérieure du palais, qui en compte un millier ;
  3. La garde extérieure du palais, dont l’effectif s’élève à sept cent quatre-vingts hommes ;
  4. Un corps de fusiliers, comprenant deux mille trois cents hommes. Il y a encore, à Yuen-min-yuen ou aux environs, deux mille à deux mille cinq cents ouvriers et mille cavaliers. Le septième prince, oncle du dernier Empereur, a, en outre, organisé en 1862 un corps d’environ dix à quinze mille hommes, recrutés parmi les tso-lings. Cette troupe d’élite est seule armée de fusils et à peu près exercée à l’européenne. Tous les autres tso-lings savent seulement tirer de l’arc et exécuter quelques mouvements avec plus ou moins d’ensemble.

Les gardes du palais sont chargés du service intérieur, et font la haie sur le passage de l’Empereur, quand il sort. Les ouvriers sont em-