exercices. Les soldats de 1ʳᵉ classe, ou ma-kia, touchent par mois trois taels ou 24 francs ; ceux de 2° classe, ou yang-yu-pings, un tael 1/2, ou 12 francs ; dans les tso-lings chinois, il existe une classe intermédiaire appelée leuh-kiao-pings, ou porteurs de chevaux de frise, qui touchent deux taels. Tous, à quelque classe qu’ils appartiennent, ont droit en outre à une ration de riz.
Quelquefois la charge de Tso-ling (on donne aussi ce nom au capitaine de la compagnie) est héréditaire. Ce fonctionnaire tient les registres et s’occupe de toute la comptabilité. Les hommes ne sont pas casernés ; ils habitent avec leur famille, dans les quartiers affectés à leur tso-ling, des maisonnettes ayant chacune leur petite cour. Ceux qui ne reçoivent pas de solde sont entièrement libres et peuvent même, si bon leur semble, quitter la résidence du tso-ling. Il en reste toujours un grand nombre retenus par l’espoir d’entrer dans les cadres des soldats rétribués, quand se produit une vacance.
Tous les savants sinologues qui ont compulsé les écrits chinois font une énumération plus ou moins longue et différente avec chaque auteur, des divers corps spéciaux recrutés parmi les