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IX.

LES MANDARINS.

Le terme de mandarin, dont nous nous servons pour désigner les officiers civils et militaires de la Chine, est étranger à la langue du pays. Il vient d’un mot portugais qui, selon les uns, serait un dérivé du verbe latin mandare (mander, ordonner) ; selon les autres, une corruption d’un mot indien (du sanscrit mantrin, conseiller, ministre) ; Littré considère comme la plus vraisemblable cette dernière étymologie.

Les titres au mandarinat s’obtiennent à la suite d’examens, qui portent exclusivement sur la littérature et la connaissance des textes anciens et de leurs commentaires.

À ce point de vue, la Chine réalise l’idéal de l’égalité parfaite ; tous les postes y sont accordés à l’érudition littéraire : parfois des gens du peuple s’associent pour faire instruire le fils de l’un d’entre eux, qui manifeste de