Sire,
Constant, tous aides-de-camp de Sa Majesté ;
MM. les lieutenants van Gorkum, van Grootenhuys, van Ittersum, Pels Ryken et Brantsma, tous officiers d’ordonnance ;
M. le lieutenant de marine van Rappard, aide-de-camp de son Altesse Royale le prince HENRI des Pays-Bas ;
MM. le comte Bentinck et le baron Snoeckaert, Chambellans ordinaires du Roi, ont introduit la députation, qu’accompagnait M, le conseiller Wurth-Paquet, faisant fonctions de Chancelier d’État.
Les membres de la députation s’étant avancés vers le Trône, M. Charles Metz, président de la députation, s’est exprimé en ces termes :
SIRE,
L’Assemblée nationale du Luxembourg aurait vu avec bonheur Votre. Majesté venir dans son sein prêter serment à la Constitution.
Elle aurait aimé, dans la consécration de nôtre pacte fondamental, trouver l’occasion solennelle, de Vous exprimer lé reconnaissance du Pays.
Des raisons politiques, dent l’Assemblée a apprécié la justesse, ont empêché Votre Majesté de se rendre à nos vœux : l’assemblée nous a donc délégués vers Vous, Sire, pour recevoir Votre serment à une Constitution destinée, nous l’espérons, à faire notre politique et qui assure les droits de Votre Majesté et les droits de la nation.
Sur l’invitation de sa Majesté M. Wurth-Paquet a donné lecture de la formule du serment, ainsi conçue :
« Je jure d’observer la Constitution et les lois du Grand-Duché de Luxembourg, de main-