plus loin. Je me réjouis fort de ce que mon affaire s’était conclue si facilement, et le lendemain je montai sur le cheval. Le fils de l’homme à qui il appartenait monta sur une mauvaise petite rosse que l’hôte de l’auberge lui prêta, et nous arrivâmes très heureusement à Stamford. Mais là m’attendait une grande mésaventure. Le cabriolet ne se trouva pas raccommodé. J’en cherchai un autre inutilement. Je voulus engager mon jeune conducteur à me laisser partir à cheval. Il s’y refusa. Peut-être aurait-il cédé ; mais au premier mot, je me mis dans une colère furieuse et je l’accablai d’injures. Il se moqua de moi. Je voulus le prendre par la douceur. Il me dit que je l’avais trop mal traité, remonta sur sa bête et me planta là. Mes embarras augmentaient ainsi à chaque minute. Je couchai à Stamford dans un vrai désespoir.
Le lendemain je me déterminai à retourner à Thrapston dans l’espérance d’engager mon hôte à me trouver un autre véhicule. Quand je lui en reparlai, je l’y trouvai très peu disposé. Une circonstance assez bizarre et que je n’aurais jamais devinée lui avait donné très mauvaise opinion de moi. Depuis mon ivresse de Lynn,