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cusera de faiblesse. Je voulais être libre, et je le pouvais avec l’approbation générale ; je le devais peut-être : la conduite d’Ellénore m’y autorisait et semblait m’y contraindre. Mais ne savais-je pas que cette conduite était mon ouvrage ? Ne savais-je pas qu’Ellénore, au fond de son cœur, n’avait pas cessé de m’aimer ? Pouvais-je la punir d’une imprudence que je lui faisais commettre, et, froidement hypocrite, chercher un prétexte dans ces imprudences pour l’abandonner sans pitié ?

Certes, je ne veux point m’excuser, je me condamne plus sévèrement qu’un autre peut-être ne le ferait à ma place ; mais je puis au moins me rendre ici ce solennel témoignage, que je n’ai jamais agi par calcul, et que j’ai toujours été dirigé par des sentiments vrais et naturels. Comment se fait-il qu’avec ces sentiments je n’aie fait si longtemps que mon malheur et celui des autres ?

La société cependant m’observait avec surprise. Mon séjour chez Ellénore ne pouvait