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teuses, mais attrayantes, qui ne repoussent mollement que pour retenir, parce qu’elles annoncent plutôt l’indécision que l’indifférence, et des retards que des refus. J’ai su par elle dans la suite, et les faits me l’ont démontré, qu’elle agissait ainsi par un calcul faux et déplorable. Elle croyait ranimer mon amour en excitant ma jalousie ; mais c’était agiter des cendres que rien ne pouvait réchauffer. Peut-être aussi se mêlait-il à ce calcul, sans qu’elle s’en rendît compte, quelque vanité de femme ! Elle était blessée de ma froideur, elle voulait se prouver à elle-même qu’elle avait encore des moyens de plaire. Peut-être enfin, dans l’isolement où je laissais son cœur, trouvait-elle une sorte de consolation à s’entendre répéter des expressions d’amour que depuis longtemps je ne prononçais plus !

Quoi qu’il en soit, je me trompai quelque temps sur ses motifs. J’entrevis l’aurore de ma liberté future ; je m’en félicitai. Tremblant d’interrompre par quelque mouvement