Page:Constant - Œuvres politiques, 1874.djvu/31

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



NOTE BIBLIOGRAPHIQUE



Cette introduction serait incomplète si nous ne donnions pas ici quelques renseignements sur les divers écrits consacrés à B. Constant, où sur les livres où il est mentionné comme homme politique.

Parmi les notices biographiques, nous indiquerons celles qui sont contenues dans la France protestante, de Haag ; — la Biographie universelle des contemporains, de Jouy ; — la Notice lue par M. Coulmann à la Société de la morale chrétienne, en avril 1831 ; l’auteur avait connu B. Constant et donne sur lui d’intéressants détails ; — le Dictionnaire de la conversation, article signé J.-P. Pagès, qui a été, comme M. Coulmann, l’ami de l’illustre publiciste ; cet article contient quelques révélations sur la manie du jeu qu’avait Benjamin Constant, et dont ses adversaires se sont autorisés pour chercher à déconsidérer sa mémoire ; — la Biographie générale de MM. Didot ; — l’Éloge, de Michel Berr ; — l’Étude publiée par Loève-Veimars dans la Revue des deux Mondes, no du 1er  février 1833. Ces divers travaux, à des dates très-différentes, sont tous à l’honneur de l’homme auquel ils sont consacrés.

Sainte-Beuve, dans un article sur madame de Charrière, s’est attaché pour la première fois à rabaisser Benjamin Constant au point de vue moral ; ainsi que nous l’avons dit, il en a fait un égoïste, un sceptique, qui n’avait pas même le voile de l’illusion. M. de Loménie, dans la Galerie des contemporains illustres, a vivement relevé les assertions du célèbre critique ; mais celui-ci ne s’est pas tenu pour battu. Dans un nouvel article, inséré dans la Revue des deux Mondes, no du 1er  novembre 1845, sous le