Page:Considerant - Bases de la politique positive, manifeste de l'école sociétaire fondée par Fourier.djvu/64

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ment, sommant du haut de cette position les Partis révolutionnaires et toutes les prétendues Doctrines de Progrès de produire publiquement ce qu’elles peuvent avoir de présentable à l’épreuve de la Vérification locale et de l’Imitation spontanée, réalise aujourd’hui lui-même ce glorieux anéantissement général et subit des Doctrines révolutionnaires.

Mais heureusement, à défaut de la haute habileté qu’il y aurait de la part du Gouvernement à opérer dès aujourd’hui l’Anéantissement immédiat et absolu des doctrines révolutionnaires dans la Société, et à fonder inébranlablement la Stabilité intérieure de l’État sur les prin-

    dans l’Opinion publique. L’École sociétaire, dans plusieurs productions, a déjà signalé la nécessité de combler, par la création d’un semblable Ministère, la grande et dangereuse lacune que fait dans notre Constitution politique actuelle l’absence de cette Institution.

    Nous développerons en détail ailleurs les attributions, faciles à déterminer, d’un tel Ministère. Il comporte naturellement deux Divisions : la Division des Progrès industriels, chargée de l’examen, de la vérification et de la promulgation des inventions techniques, ou proprement industrielles, et la Division du Progrès social, chargée de l’examen, de la mise en discussion et de l’expérimentation des propositions systématiques, c’est-à-dire des Plans relatifs à l’Amélioration du Système social lui-même.

    Il est palpable que la création d’un tel Ministère, en garantissant à la Société son Progrès normal, éteindrait jusqu’à la pensée même des Révolutions dans les États civilisés.