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Société à faire ses frais de Propagation[1] ; d’ailleurs la circulation des ouvrages ne saurait être trop activée. Nous engageons donc les amis de nos Idées, non-seulement à prendre des exemplaires de nos diverses publications pour eux-mêmes, mais encore à s’imposer la tâche d’en placer autant que possible.

Enfin le dernier système de Contribution financière consiste à souscrire des Actions de notre Société pour la Propagation et pour la Réalisation de la Théorie sociétaire. Ces Actions sont de trois espèces, les unes de 5,000 francs, payables en quatre années, les autres de 500 francs, payables en deux années.

  1. Il ne manque pas de personnes qui nous conseillent de donner les livres de l’École à très-bon marché, afin de les répandre davantage. Eh ! qui donc peut désirer plus que nous de répandre les ouvrages de l’École ? N’avons-nous pas longtemps distribué gratuitement des volumes et des journaux par milliers ? La Propagation n’est-elle pas encore assez onéreuse ? et n’est-il pas indispensable que les prix des ouvrages soient calculés de manière à permettre à notre Société de rentrer dans une partie de ses frais, et, plus tard, de les couvrir ? Notre devoir est d'établir les choses sur un pied tel que la Propagation parvienne à faire ses frais, à se nourrir elle-même. Or, si l'on doit être longtemps encore en perte sur le Journal, il faut bien, dès maintenant, songer à récupérer sur d'autres publications, et principalement sur celles dont la vente est forcée. Nous ne demanderions pas mieux que d'être mis à même de pouvoir livrer toutes nos publications gratuitement. Qu'on nous donne cette faculté : nous agirons en conséquence.