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la réunion des Capitaux nécessaires à la Réalisation d’un Essai sociétaire.

Il faut donc que non-seulement chacun de ceux qui ont foi à notre Œuvre, mais encore que chacun de ceux qui pensent que la Vérification de nos Propositions sociales est d’une haute importance, ou qui regardent nos Principes généraux comme capables d’exercer une heureuse influence sur les esprits, d’imprimer une bonne direction à l’Opinion égarée par les erreurs et par les passions de la vieille Politique, il faut que chacun d’eux contribue au développement de notre Œuvre et lui paie, dans la mesure de ses moyens, un impôt volontaire.

La première contribution à payer à notre œuvre, c’est l’abonnement à La Phalange. Cette contribution, il est vrai, au prix où est ce Journal, ne constitue pas pour notre Société un secours pécuniaire sensible ; mais, en raison de l’importance que nous attachons à la Circulation de ce Journal, ce tribut est le premier que nous conseillons d’apporter à la Cause. Nos amis devront donc s’attacher à faire comprendre à tous ceux qui témoignent de l’intérêt pour nos Principes, que la première preuve effective de bonne disposition à donner, c’est de demander le Journal qui défend ces Principes.

Après l’abonnement au Journal vient l’achat des livres publiés par notre Société. Cette seconde Contribution est plus productive que la première. C’est le débit des livres qui, en prenant plus d’extension, doit amener la