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cipe de l’Association pour base) peut seule résoudre d’une façon durable et heureuse toutes les difficultés intérieures et extérieures auxquelles la vieille Politique ne sait appliquer que des Répressions ou des Révolutions ;

2. L’organisation de l’Industrie et du Travail est une question mille fois plus importante qu’aucune Réforme politique ne saurait l’être aujourd’hui : — une Réforme industrielle peut seule d’ailleurs, en harmonisant les intérêts, créer les Conditions d’un bon Gouvernement ;

3. Tout système sérieux de Réforme sociale repose, en principe, sur le Plan d’une Organisation déterminée de la Commune ;

4. Les Décrets d’un Pouvoir législatif quelconque étant impuissants à faire qu’un mauvais Système social soit bon, c’est à l’Expérience de décider en dernier ressort de la valeur de toute Proposition de Réforme sociale ;

5. La Société tout entière, devant laquelle et pour laquelle se fait l’Épreuve d’une Innovation sociale quelconque, est juge de la valeur de l’Innovation, et c’est l’Acceptation libre du Procédé nouveau, l’Imitation spontanée de la Combinaison nouvelle, qui expriment le Jugement de l’Humanité.

Quand ces points généraux seront admis, quand la Société comprendra que ce qui lui importe souverainement, c’est d’être constituée sur le Principe de l’Association ; quand on saura que l’Organisation de l’Industrie, du Travail, est le grand Problème de l’époque ; lorsqu’on