lanstères ? — Si les bois et les pierres ne refusent pas de se prêter à semblables constructions, ne vous montrez donc pas plus inintelligents que ces matériaux, en jetant brutalement, au travers des raisonnements et des calculs qu’on vous fait, cet inepte mot d'impossibilité.
Donc, il demeure bien et dûment démontré :
Et ceci apprendra à ceux qui croient que l’architecture est morte, et à M. Hugo qui l’a écrit, que cette opinion-là n’est qu’une débilité d’esprit. M. Hugo, M. Hugo ! qui a dépensé trois ou quatre chapitres de phrases magnifiques et dignes d’une belle cause, pour établir que l’humanité a fait jadis de l'architecture dans le but unique et simpliste de faire de la poésie ; et qui, partant de là, a posé cette solennelle puérilité, que la découverte de l'imprimerie avait tué l’architecture, parce que désormais l’humanité ferait de la poésie plus facilement en alignant des caractères de régule qu’en alignant des moellons de marbre et de granit… ! ! ! M. Hugo le poète, qui, parce qu’il fait de la poésie avec une plume, s’est allé fourrer en tête que l’humanité ne pouvait plus faire de la poésie qu’avec des plumes ! M. Hugo, qui prétend parquer l’humanité dans les dimensions de sa sphère, à lui ; qui donne pour champ à l’Humanité et pour limite à l’Avenir, l’étendue de sa specialité ; M. Hugo, enfin, qui, voulant à toute force faire ici le philosophe au lieu de rester ce qu’il est, un grand poéte, a pris à cœur de gâter son bel œuvre de la Notre-Dame, en y introduisant cette sublime niaiserie, résumée par ces mots : Ceci, — le livre, — tuera cela, — le monument !
En vérité, on n’a jamais donné dans des aberrations