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le principe de la certitude.

tives de l’homme. — Et notez bien que je dis Attractions et Répulsions natives.

Ceci étant posé, admis et compris, nous pouvons nous dispenser de passer, pour porter un jugement sur les choses, par les deux ou trois cent mille volumes que les pédans, les sophistes et toutes les espèces philosophiques ont entassés les uns sur les autres. Ces aberrations des fausses sciences ont assez long-temps égaré la raison humaine dans des labyrinthes d’erreurs et de subtilités inextricables. Il est à propos d’aborder aujourd’hui le point par où l’on aurait dû commencer. Il est à propos d’écouter l’homme et les Attractions de sa nature. C’est un livre qui en vaut bien un autre, car c’est Dieu qui l’a écrit. Les Attractions données à l’homme par Dieu, les passions natives qui résultent de notre constitution même, sont une révélation impérissable de l’Harmonie universelle, des Destinées générales, de la Loi des choses, de la raison d’être de la création.

Et maintenant, en partant de ces principes naturels, en écoutant cette voix des Attractions, si claire, si facile à l’intelligence que les enfants mêmes l’entendent et la comprennent, nous pouvons obtenir tout de suite des résultats réels, féconds, et de la plus haute importance pour nous ; tandis que les principes arbitraires et pédantesques des fausses sciences morales et philosophiques, n’ont servi qu’à entasser par monceaux de honteuses, de stériles et de sanglantes erreurs. Examinons :