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architecture harmonienne.

L’air et l’eau, savamment ménagés et conduits à l’intérieur et à l’extérieur, circulent dans ces masses de constructions, coupées d’arbres, de communications combinées et de cours de service. La lumière les baigne et les pénètre, et avec l’eau, l’air la lumière et les soins orgueilleux et jaloux des légions ardentes à qui l’entretien en est dévolu, la propreté, la salubrité, la vie dans tout son épanouissement et son luxe. Autour des constructions rurales et s’engageant dans la campagne, comme des forts avancés, les bergeries et les parcs aux meules de graminées et de fourrages.

Voila l’ensemble I !

Le Phalanstère ; la Ville industrielle ; l’Établissement agricole.

Dans le Phalanstère l’homme règne sur le monde. Dans la Ville industrielle, il commande aux forces élémentaires de la nature dans l’Établissefoent agricole il gouverne la création vivante.

L’Homme a conquis son sceptre et sa couronne : il règne, il commande, il gouverne.

Au loin, des sous-centres d’exploitation, des castels, dans les grandes divisions du territoire de la Phalange ; — des ronds-points, des kiosques et des belvédères semés aux bords des rivières ou des lacs, dans les vergers, dans les prairies, dans les bois et dans les cultures, servant de rendez-vous ou d’abri aux essaims de travailleurs ; — des ports, des docks, des embarcadères et de larges ponts sur les fleuves. — Plus loin encore, les ports, les docks, les kiosques, les castels et les Phalanstères des Phalanges avoisinantes.

Voilà les campagnes phalanstériennes, voila les villages de l’harmonie.

Nous ne parlons pas encore de ses villes et de ses capitales.

Étudions de plus près maintenant les dispositions gé-