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sition de leurs signatures à la suite de celles des membres du conseil.

J’ai l’honneur d’être avec respect,

Monsieur le Président,
Votre très humble et très obéissant serviteur,
Le Maire de la Capesterre, conseiller colonial,
Signé F. BELLEVUE.
Suivent les signatures, au nombre de vingt-huit.




No 21. — VILLE-BASSE-TERRE.

Lettre du Maire au Président du conseil colonial.
Basse-Terre, le 15 août 1847.
Monsieur le Président,

J’ai communiqué, ainsi que vous le désiriez, aux habitants les plus notables de cette ville, l’adresse au roi que le conseil colonial a votée dans sa dernière session, pour demander l’abolition de l’esclavage et la représentation des colonies dans les chambres législatives de la France. Tous, sans exception, m’ont chargé de vous déclarer qu’ils adhéraient pleinement à cet acte du conseil colonial.

Agréez, monsieur le président, l’assurance de ma haute considération,

Le Maire,
Signé Lignières.


Pour copie conforme à l’original déposé aux archives du conseil colonial,
Le Secrétaire-Archiviste du conseil colonial,
Ch. Mercier.


Basse-Terre, 25 août 1847.